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news 17.06.2017

“Avant, on n’avait qu’une machine et pas de radios”

Texte: Dorian / Photo: Thalles Piaget

Gaël Guenat, co-responsable des infrastructures de Festi'neuch et contremaître, nous parle ici de son parcours et de son travail.


Il nous dévoile également quelques anecdotes sur l’évolution de l’équipe au fil des ans. Je dis “l’équipe”, mais à l’entendre en parler on pourrait même dire “la famille” infra !

Quel est ton poste au sein de Festi’neuch ?

Je suis co-responsable des infrastructures et contremaître. Contremaître, ça signifie que je gère toute la partie chantier. On est deux co-responsables, avec Marc Chapatte. Lui, il fait plutôt la partie gestion de projets, confection sur les nouveaux projets, partenariat avec les partenaires vraiment infra, moi je m’occupe plutôt de la partie gestion du chantier.

Quel est ton parcours ?

J’ai commencé quand j’avais 17-18 ans, comme simple bénévole, car Marc Chapatte, mon co-responsable maintenant, était mon maître d’apprentissage et il cherchait du monde… Je suis venu une fois, et puis je n’ai jamais arrêté ! J’ai commencé juste comme bénévole, à donner des coups de main à gauche à droite. C’était assez drôle car on était quinze peut-être, on faisait tout, on avait à peine une machine, pas de radio… Maintenant, on est entre 30 et 40 par jour, on a une dizaine de machines, et sans les radios on ne pourrait pas vivre !

Justement, peux-tu nous en dire plus sur l’évolution du festival du point de vue de l’infrastructure ?

Il y a cette évolution au niveau des machines, au niveau des équipes, et au niveau de la structure. Et on se professionnalise de plus en plus, heureusement ou malheureusement. Des choses qui étaient vraiment cools, à la fresh, on ne peut plus forcément se les permettre, et d’autres choses où c’était vraiment à l’arrache, maintenant c’est plus facile ! Ce qui était à la fresh, c’était par exemple la tireuse à bière qui était posée à l’infra et où tout le monde venait se servir n’importe comment, et ça marchait parce qu’on était quinze et qu’on le faisait de manière responsable quand même, mais maintenant il y a tellement de monde qu’on doit mettre un peu plus de limites.

Qu’est-ce qui te plaît et te pousse à poursuivre l’aventure ?

L’équipe, vraiment l’équipe. Il y a le festival aussi bien sûr, mais l’équipe fait énormément. Cette année, il y a trois nouveaux responsables, des amis d’enfance, et ça nous soude encore plus… On vit tellement cette aventure à fond pendant trois semaines – on vit ensemble pendant trois semaines non-stop – on partage des moments tellement forts en émotions que ce sont des amitiés presque encore plus soudées que des amitiés d’enfance. Et du coup quand on croise d’autres amis, c’est compliqué à expliquer mais ce n’est juste pas possible d’être avec eux en fait, on a tellement vécu le montage à fond pendant trois semaines qu’on ne peut pas ne pas vivre le festival ensemble jusqu’au bout !


Texte: Dorian / Photo: Thalles Piaget